L’artiste canadien Stikki Peaches rend hommage à sa façon aux icônes pop qui ont hanté son adolescence, en les graffitant, comme un culte nostalgique ou un rituel graphique.
Stikki Peaches surcharge les visages de ces stars adulées de matériaux divers, plaques de bois, morceaux de céramique, figurines, petits logos, étiquettes, slogans, inscriptions, petits dessins variés, traits de peinture acrylique et symboles punk. C’est en les couvrant, presque en les tatouant, qu’il les introduit dans son panthéon.
Parfois, il colle des impressions de ses créations sur les murs des villes. A Paris, en particulier. «Les rues sont la meilleure toile du monde, dit-il. Pouvoir faire cela partout où je vais avec mes voyages est une vraie bénédiction. Pouvoir diffuser certains messages et certaines images dans certaines des plus belles villes du monde est quelque chose de spécial, parce que je peux interagir avec des gens qui aiment mon travail et d’autres qui ne l’aiment pas. Cela crée un dialogue dans les rues où les gens peuvent également ajouter leur touche.Voir le travail évoluer avec le temps, la météo, d’autres artistes, fait également partie du processus que j’apprécie le plus, le travail prenant alors une autre vie et un autre sens.» Stikki Peaches est exposé partout en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.
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