Catherine Ikam réalise avec Louis Fléri des installations dans lesquelles les visiteurs interagissent avec des personnages virtuels: des visages tombent en éclats, des portraits génératifs se composent et se décomposent face au spectateur. «C’est un jeu sur le surgissement et la disparition, une façon de simuler la vulnérabilité grandissante de l’homme au temps de l’apparition d’univers virtuels et de robots de plus en plus “humains” et autonomes», disent les deux artistes. L’exposition retrace, à travers des pièces historiques, le parcours de l’artiste et présente les derniers portraits génératifs, visages en nuages de points créés par le mouvement d’un million de particules qui s’assemblent et se désassemblent en temps réel.
Réel/Virtuel
Galerie W, 5 rue du Grenier-Saint-Lazare, Paris IIIe.
Jusqu’au 25 février 2021.
www.galeriew.com