Depuis la rénovation du Bus Palladium en 2010, Laura Gonzalez a enchaîné les projets à la vitesse de l’éclair et a conquis Paris, qui désormais s’arrache ses talents. Plébiscitée pour son style singulier et son art de la mise en scène, on ne compte plus les adresses parisiennes qui portent sa patte: L’Alcazar, le Manko, le Relais Christine, Lapérouse, La Lorraine, Noto, La Gare… A la tête de son agence, Laura Gonzalez signe également des appartements et des maisons luxueuses à l’étranger ainsi que des boutiques de grandes maisons. On l’a retrouvera chez Maison&Objet, qui l’a nommée Designer of the Year pour l’édition de septembre. Laura Gonzalez est partout, et avec nous le temps d’une interview entre deux avions!
Le style Laura Gonzalez, c’est quoi?
Un éclectisme décontracté. J’aime toujours allier le brut et le précieux et je charge beaucoup les lieux pour leur donner une âme.
Le lieu que vous avez imaginé qui vous ressemble le plus?
La boutique Cartier à Madrid, c’est un mélange de savoir-faire d’artisans d’art, de matériaux et de couleurs: tout ce que j’aime!
Vos trois incontournables design?
Une table de Gabriella Crespi, le fauteuil Elysée de Paulin et la chaise Lyrical Linepour Conti de Gio Ponti.
Vos sources d’inspiration?
Les livres que j’achète en continu, les voyages, l’art et le cinéma.
Vos plus grands plaisirs dans la vie?
Ma famille et faire la cuisine.
Paris et vous, une histoire d’amour?
Oui! Je suis toujours contente quand je la quitte, mais quand je rentre, je me rends compte que la ville m’a manqué.
Quels sont vos projets à venir?
Des hôtels à l’étranger et à Paris, des boutiques de luxe et AD Intérieurs en septembre.
Si vous n’aviez pas été architecte…
Je pense que j’aurais été médecin. J’ai une passion pour la médecine, qu’elle soit douce ou traditionnelle.
Un livre de chevet?
Anna Karénine de Tolstoï, une héroïne à l’inverse d’Emma Bovary.
Un secret pour réussir?
La curiosité, et surtout travailler, mais il faut toujours un peu de chance aussi!
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