Le prix LVMH a dévoilé ses 9 finalistes parmi les 22 créateurs sélectionnés en mars dernier lors d’un showroom organisé pendant la Fashion Week automne-hiver 2023-2024.
Des créateurs originaires des quatre coins du monde représentant la « diversité culturelle, la valorisation d’artisanats traditionnels et de l’audace créative qui caractérisent cette sélection » selon Delphine Arnault, initiatrice de ce prix pour créateurs émergents qu’elle supervise depuis son lancement en 2014, également membre du jury aux côtés de nombreuses personnalités influentes de la mode, Maria Grazia Chiuri, Kim Jones, Nicolas Ghesquière, Stella McCartney, Nigo…
Depuis la première édition du Prix LVMH pour les jeunes créateurs de mode, de nombreux talents ont été primés : Thomas Tait, Simon Porte Jacquemus, Grace Wales Bonner, Vejas Kruszewski, Marine Serre, Kozaburo Akasaka, Masayuki Ino, Rok Hwang…
Qui sera le nouveau nom de la mode de demain… Parmi les finalistes du prix LVMH 2023.
Julie Pelipas (Bettter)
Avec son label Bettter, Julie Pelipas s’offre une place en finale du prestigieux prix LVMH. L’ukrainienne, consultante pour de nombreuses marques et ancienne directrice du Vogue Ukraine connait parfaitement le monde de la mode. La matière est sa principale source d’inspiration, l’up-cycling est à la base même de ses créations féminines, créent à partir de deadstocks qu’elle récupère.
Aaron Esh
Le créateur britannique, diplôme de la prestigieuse Central Saint Martins de Londres, choisit de garder son patronyme pour nommer son label. Il s’empare des codes des gardes-robes féminines et les revisite pour proposer de sublimes collections masculines. Les créations dégagent une énergie inimitable, des coupes inédites, presque chaotiques.
Burc Akyol
Burc Akyol et sa maison éponyme. Kendall Jenner, Cate Blanchett ou Cardi B raffolent du vestiaire élégant, sophistiqué et sensuel de ce jeune créateur français d’origine turque. Le styliste talentueux de 34 ans est bien armé pour devenir un grand. Il mixe avec brio l’innovation et le savoir- faire de la culture de son pays, la Turquie et imagine un vestiaire sensuel, qui a du sens. Des collections homme, femme et unisexe. Voir son interview dans Le PalaceScope N°95.
Rachel Scott (Diotima)
Cette jeune Jamaïcaine est la première finaliste représentant son pays. Maintenant basée à New York, elle s’est formée à l’Institut Marangoni avant de lancer son label féminin Diotima en 2021. Un label qui propose des collections femme, colorées et enivrantes mettant en lumière un travail manuel avec de délicates pièces en crochet. Rachel Scott voit dans cette méthode de création le futur d’une mode responsable.
Satoshi Kutawa (Setchu)
Il a voyagé aux quatre coins du monde, Kyoto, Paris, Milan, Londres et s’est inspiré de toutes ses escales dans ses collections non genré. Ce créateur japonais qui a par ailleurs déjà collaboré avec Givenchy, Eden ou Gareth Pugh met l’accent sur la structure de ses vêtements.
Veronica Leoni (Quira)
Veronia Leoni a d’abord fait ses preuves chez Celine où elle a travaillé avec Phoebe Philo, Jil Sander ou encore Moncler avant de créer son label Quira. L’italienne propose des collections féminines épurées, des coupes parfaitement taillées et des matières recherchées.
Lucile Guilmard et Paolina Russo (Paolina Russo)
La créatrice française Lucie Guilmard et la créatrice canadienne Paoline Russo de la marque éponyme, imaginent des créations sportwear féminines totalement ancrées dans l’air du temps. Des looks hauts en couleur à l’inspiration Y2K. La marque est basée à Londres.
Luca Magliano (Magliano)
L’élégance à l’italienne c’est le maître-mot du jeune créateur qui créé des pièces minimalistes unisexes. Il célèbre la culture populaire et des provinces, en particulier de l’Emilie-Romagne et de Bologne, dont il est originaire. Pour Lucas Magliano la mode est une attitude.
Raul Lopez (Luar)
L’une des étoiles montantes de la mode New Yorkaise. Le créateur d’origine dominicaine imagine des vêtements homme, femme et unisexe qu’il travaille avec l’idée d’un vestiaire intergénérationnel, sans jamais perdre de sa force ni de son originalité.
Pauline Trefzer
Photographie principale © DR / www.lvmh.fr
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