Au salon Watches & Wonder 2025 de Genève, les maisons horlogères troquent la démonstration mécanique pour des partitions couture. Les montres-bijoux redessinent la syntaxe du temps : précieuse, énigmatique, enchanteresse.
La Montre Tressage de Cartier
Deux torsades d’or jaune et de diamants enlacent un cadran rectangulaire monté sur un cuir verni noir. Une silhouette joaillière, entre Bangles et Maillons, qui rejoue les codes de la maison.
La montre Serpenti Aertena de Bvlgari
Le Serpenti mue. Son corps en or blanc entièrement pavé épouse le poignet, fruit de deux ans d’un développement reptilien. Le calibre miniature est lové dans la tête du serpent. Une pièce aussi sensuelle que technique.
La montre Ruban Mystérieux de Van Cleef & Arpels
Le temps se dérobe sous un diamant ovale. Le ruban unit diamants, saphirs, émeraudes et nacre dans un drapé de lumière. Le tout orchestré par un Serti Mystérieux, signature de la maison depuis 1933. Une illusion, presque un mirage.
La montre L’Heure du Diamant de Chopard
Cadran en malachite, boîtier en or rose éthique 18 carats, lunette éclatante de diamants : la montre réinvente l’esprit des années 70. Le bracelet en alligator vert prolonge l’élan minéral du cadran. Ici, la lumière devient matière.
La montre Mademoiselle Privé Bouton Camélia de Chanel
Camélia noir, veau satiné et or jaune 18 carats : le cadran se dissimule sous un bouton serti de 51 diamants. La lunette en compte 33, la boucle du bracelet 47. Plus qu’un chronomètre, un accessoire intimé, pensé comme un talisman.
La montre Maillon Libre de Hermès
Le garde-temps devient broche. Inspiré de la chaine d’ancre, le boitier pendeloque en or rose ou blanc se détache du poignet. Pavé de diamants ou de saphirs, il rappelle l’attelage équestre – hommage à l’héritage sellier de la maison.
Emma Bentzinger
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