Fleur rouge vif qui ne craint ni le froid, ni l’eau, le camélia était la fleur préférée de Gabrielle Chanel. Devenue emblème de la maison, cette plante aux incroyables propriétés cosmétiques incarne la nouvelle gamme Chanel n°1.
Au tout début du XXe siècle, Gabrielle Chanel relance la mode du camélia qu’elle accroche à la boutonnière des messieurs, en broche ou dans les cheveux des dames. Cette fleur charnue et éclatante devient l’emblème de ses créations et plus tard de la maison.
Après l’exploitation de la rose de mai et du jasmin de Grasse, Chanel s’empare des vertus d’une fleur aussi délicate que robuste pour sa nouvelle gamme de beauté. Les fleurs sont cueillies à la main, après la rosée du matin dans le « laboratoire à ciel ouvert » de Gaujacq, dans le sud-ouest de la France choisit par la maison pour implanter ses cultures. Un domaine exceptionnel profitant d’un micro-climat proche de celui originel de la Chine et du Japon, idéal pour la croissance des camélias.
Véritable trésor botanique, cette fleur rouge appartient à la variété « The Czar » du Camellia japonica, baptisé ainsi en hommage à la beauté impériale de la fleur. Ses pétales renferment de l’acide protocatéchique, véritable source d’actifs antioxydants. Une force de la nature utilisé en ingrédient phare de la nouvelle ligne beauté anti-âge de la maison : six soins revitalisants pour le visage ( deux sérums, une crème pour le visage, une crème yeux, une poudre de mousse nettoyante et une lotion ) ainsi qu’un fond de teint, un baume à lèvres et joues en six teintes et une eau parfumée, le tout dans des emballages éco-conçus.
Alice Ernult
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