Imaginez. Une machine. Un distributeur automatique. Il tombe de Nailmatic, figurez-vous, non pas des canettes ou des barres chocolatées, mais des vernis à ongles. Pas chers, couleurs pop, qualité top, payables comme on veut, en cash, CB ou ApplePay. On est à Shibuya, Tokyo ? Non, à Paris. Au Citadium pour commencer, et ce sont deux jeunes frenchies, Boris Gratini et Lilian Monnier, qui ont eu cette idée de génie. Vendre des vernis à ongles dans un distributeur automatique de coolitude. Et créer de nouvelles envies de collections, d’échanges de flacons entre mères et filles, entre copines, comme on le faisait dans la cour de récré avec des billes et autres images Panini. C’est fun et facile, Inès de la Fressange dit que c’est «l’idée du siècle», et Garance Doré, exilée entre NYC et L.A., s’exclame : «Le truc le plus chouette que j’aie acheté dans un distributeur ! Paris, quelle chance tu as !» Mais plus de regrets, Garance, Nailmatic est désormais disponible aux USA, notamment chez J.Crew et au MoMA.
A lire aussi: Et si la beauté intérieure n’était pas qu’un mythe ?